Le Mort du noyer

Le Mort du noyer (2eme couv)

Seuil Jeunesse, 2010. 294 p. ISBN 978 2 02 101102 9

Thème :

Policier. Crime dans une maison de retraites particulière dans laquelle les pensionnaires sont accueillis avec leur fidèle compagnon canin.

Présentation :

Stupeur aux Cimes bleues : le cadavre d’un homme est retrouvé un matin, gisant nu sous Dyonisos – le chêne tricentenaire, qui trône dans le jardin de cette maison de retraite. Le commissaire Gilles Lafosse et son adjointe la lieutenante Fred sont dépêchés sur place et procèdent immédiatement à l’interrogatoire des pensionnaires, des employés, du directeur, des apprentis du Lycée voisin qui travaillent aux cuisines et dans le jardin… personne ne connaît ce mort. Et sans nom, difficile de trouver le mobile du crime ! Lafosse n’est pas au bout de sa peine : trois retraités semblent vouloir mener leur propre enquête, et n’arrêtent pas de traîner dans ses pattes. Et un célèbre auteur de polars arrive lui aussi sur place.

Un narrateur externe suit la moindre des pensées du commissaire, souvent retranscrites dans un discours indirect libre très fluide. Sa haine des romans et des films policiers, son goût pour les graines de tournesol, sa sensation d’une enquête surréaliste qui le fait s’énerver contre les retraités, son célibat mal vécu… tout concourt à créer un personnage savoureux, à la fois drôle, bougon et profond. Autour de lui gravitent une myriade de personnages également soignés. Un humour au second degré, délicieusement ironique, imprègne l’ensemble du livre Quant à l’histoire, elle enchaîne les fausses pistes, les interrogatoires insolites et les soirées à l’hôtel pour notre héros. Claire Mazard maîtrise à la perfection son intrigue, entraîne le lecteur dans les recoins de ses développements, le perd pour mieux le retrouver dans une magistrale fin double. Un roman tout en clins d’oeils à Agatha Christie et aux maîtres du roman policier, et qui n’est d’ailleurs peut-être pas loin de les égaler, rapports d’autopsie sur I-pod en plus ! (Sophie Pilaire Pour Ricochet)

Couverture précédente : Le Mort du noyer 1ere couv